10 bonnes raisons de dépenser 2 milliards d’euros pour reconstruire un incinérateur
Ce billet est un clin d'oeil à cet article
1. Le zéro déchet, on a déjà essayé à San Francisco, si c’était réussi,
on le saurait.
80 % de tri à San Francisco contre 16 % à Paris
2. Encore 50 % de déchets recyclables qui partent en fumée,
c'est pas choquant.
3. Deux milliards d'euros, c'est pas si important !
4. C’est bien connu, la loi n'est pas faite pour être respectée.
Le projet IP13, pensé il y a 10 ans, est contradictoire avec les objectifs de la LTECV votée en 2015
5. Non mais quelle idée de composter ses déchets, c’est nul !
Les déchets alimentaires sont humides, c'est vrai que c'est plus logique de les brûler...
6. Créer 700 emplois grâce au recyclage, on voit pas l'intérêt.
Et c'est sans compter les emplois que l'on pourrait créer dans la réparation, le compostage, etc...
7. La pollution ? Faut bien vivre avec...
En plein pic de pollution, quand on peut se passer d'une usine aux portes de Paris, mieux vaut ne pas le faire.
8. Quand on n’a plus assez de déchets à brûler, on peut toujours en importer !
Comme au Danemark par exemple...
9. Repartir pour 50 ans d'incinération, c'est sympa pour nos enfants.
Ah bon, ils apprennent le tri à l'école ?
10. Le zéro déchet, c'est vraiment pas un projet d'avenir !
Mme Hidalgo, si vous croyez à votre politique zéro déchet, pourquoi continuez-vous à soutenir le projet d'incinérateur ?
Il est encore temps de mettre tout ça en cohérence, et de dire non !
En bonus : 11. Parce que ce serait un joli cadeau de Noël pour Suez et Vinci !
Lors de la signature du marché public de 2 milliards d'euros, le 2 février 2015 - (c) Suez Environnement
Pour souhaiter un joyeux Noël à Suez et Vinci,
rejoignez le rassemblement de ce vendredi 9 décembre à 8h30
Place de l'Hôtel de Ville - Bonnet de Noël de rigueur, pancartes et cadeaux bienvenus.